LA CITÉ TRESSÉE

 

Les habitats de cette cité sont constitués d’un maillage végétal produit par les racines d’un figuier étrangleur ayant poussé sur un arbre support. Celui-ci peut atteindre des hauteurs suffisantes pour concevoir des édifices élevés. La constitution de cet arbre fait de racines soudées à chaque nouvelle intersection, offre une structure stable et résistante à l’édification. Les parois extérieures des logements sont en biotextile, comparables à la substance du cocons des vers à soie ou à celle des toiles d’araignées. Ces matériaux semi-transparents peuvent également capter l’énergie solaire pour fournir l’énergie nécessaire au chauffage et à l’électricité. La circulation dans la cité se fait par des passerelles surplombant la prairie sauvage, permettant ainsi aux cycles naturels de se poursuivre, de garder le sol meuble, d’irriguer et d’alimenter les arbres porteurs en nutriments provenant de la décomposition des déchets organiques.