LES JARDINS VERTICAUX À BRUXELLES   –  1982

 

Le jardin vertical est un moyen de cicatriser les blessures infligées au tissu urbain. Par son aspect poétique il apporte un contrepoint au développement technique et rationnel de la ville. Il permet de redonner une structure à des lieux qui en manquent cruellement. A gauche, l’énorme pignon aveugle face à City 2 est apparu après la démolition des maisons qui s’y adossaient. Le projet prévoit d’édifier un rempart et des contreforts en structure légère et d’y faire pousser du lierre. Le niveau supérieur est aménagé en jardin suspendu et pergolas. A droite, la Tour des Finances. Le projet tente de redonner à l’édifice une dimension humaine par une promenade le long de la paroi verticale. Le chemin accessible uniquement au service d’entretien démarre au bas du boulevard et monte la pente de la falaise en de multiples épingles à cheveux. Plus on s’élève, plus le chemin devient escarpé et plus les pentes sont fortes. L’ensemble de la composition évoque largement le paysage des montagnes.